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Le prochain mandat de Poutine assuré mais écourté ?

Poutine a été mis aux affaires par l’entourage de Eltsine en 1999. Comme l’a montré Vitali Manski, caméra au poing (1), ce sont les libéraux qui ont inventé la technologie permettant son élection le 26 mars 2000. A l’exception de Grigori Iavlinski, fondateur du parti Iabloko, et dans une moindre mesure de Boris Nemtsov, l’un des fondateurs du “Conseil des forces de droite”, tandis que d’autres décidaient de soutenir le futur tyran : Iegor Gaïdar, Anatoli Tchoubaïs et Sergueï Kirienko. Poutine fut donc élu au premier tour avec 53,44 % des voix, contre 29,21 % au communiste Ziouganov et 5,85 % au libéral Iavlinski. Depuis, il a régulièrement été “réélu”, ainsi que son compère Medvedev, grâce à la technologie sans cesse affinée de l’Administration présidentielle (AP), dirigée par le toujours Kirienko. Cette caution libérale explique en partie le soutien dont il a bénéficié de la part de l’Occident, outre qu’il y était considéré comme un garant de l’ordre en Fédération russienne. Soutien dont il a continué à bénéficier par la délivrance délibérément retardée et au compte goutte des armes occidentales à l’Ukraine, lui permettant d’éviter une défaite en rase campagne et son éviction du pouvoir. Mais la poursuite obstinée de son plan d’agression, dans le cadre de l’ultimatum du 17 décembre 2021 (2), accompagnée, sur le plan intérieur, de l’éviction arbitraire de Boris Nadejdine du scrutin présidentiel, une répression sans cesse accrue et l’assassinat du premier opposant Alexeï Navalny, ont décidé les Occidentaux à mettre le holà à ses ambitions. Selon Nadejdine, il pourrait bien d’ailleurs ne pas terminer le mandat que le simulacre d’élections des 15 au 17 mars prochains lui offrira.

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