Le “Maïdi 21” néo-conservateur de Laurent Fabius

Prononcé le 27 août à l’issue de la semaine des ambassadeurs, le discours de l’ancien “plus jeune premier ministre que j’ai donné à la France” (1) a brossé le tableau d’un avenir “apolaire” du monde, où règneraient la compétition et l’affrontement des entreprises et des groupes mafieux sur fond de disparition des Etats. Ce trompe-l’oeil inquiétant n’est cependant jamais que la version sophistique post-moderne de la domination unipolaire américaine déclinante – que le président Poutine, avec lequel Fabius polémique en fait sans le nommer, qualifie de “monde quasi-bipolaire” (2)  – telle qu’elle échoue à s’imposer face à la puissance en progrès des pays émergés. A commencer par la Russie et la Chine, qui elles oeuvrent à l’instauration d’un monde réellement multipolaire, structuré par le respect du droit international dans le cadre de l’ONU. Dans ce discours, le ministre en charge des Affaires étrangères et désormais du développement international de la France – d’où le sigle Maedi, qu’il prononce à l’américaine : “maïdi” – a utilisé les analyses et les concepts des promoteurs du chaos néoconservateur, lui qui avait voté “non” au traité constitutionnel fédéraliste de 2005 et qui, en 2008, s’était fermement opposé pour la galerie à l’entrée de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, au nom des principes gaullistes de souveraineté et d’indépendance à l’égard des blocs, face au bushiste Sarkozy.

Dans le bilan qu’il fait de son ministère, qu’il devrait, selon une information donnée par le Réseau Voltaire et trouvant une apparence de confirmation dans des malaises à répétition lors de récentes rencontres internationales, quitter fin décembre pour raisons de santé, Fabius s’attribue un certain nombre de succès. Notamment celui de l’accord sur le nucléaire iranien, qu’il a failli faire échouer par des exigences répondant à la ligne d’inspiration néo-conservatrice dominante au quai dOrsay depuis la fin du mandat Chirac et renforcée depuis (3). Puis, abordant les sujets “où, en dépit de nos efforts, la situation reste difficile, voire très difficile”, dans une envolée dénégatoire intéressant la psychanalyse, il prétend que “ce n’est pas par un entêtement intellectuel de la France” qu’il réitère la position irréaliste et criminelle de la France dans la guerre menée par l’internationale islamiste contre la Syrie.
Se référant à Hollande – qui deux jours auparavant, au même endroit, s’est permis de réclamer “la neutralisation de Bachar el Assad”, représentant légitime du peuple syrien rappelons-le, au terme de l’élection présidentielle du 3 juin 2014 – il soutient en effet qu'”il est impératif de trouver un accord entre des éléments du régime, sans un Bachar el Assad, qui ne peut pas être l’avenir de son peuple en raison même de ses crimes, et d’autre part l’opposition  que je qualifierais de non-terroriste”. C’est passer sous silence les crimes massifs effroyables commis par les différents groupes islamistes en Syrie, avec le soutien actif des Etats occidentaux, et de la France en particulier – Fabius ne déclarait-il pas récemment que “Al Nosra (branche syrienne d’al Qaïda) y faisait du bon boulot” – et continuer dans le mensonge : il n’y a pas d’opposition modérée en Syrie, ou elle ne représente rien, sinon des groupes armés terroristes instrumentalisés pour la destruction d’un des derniers Etats laïques de la région, un des derniers Etats multiconfessionnels, protecteur des droits des minorités, à l’heure où le monde s’émeut hypocritement de la disparition des chrétiens d’Orient. Cela dans le but de réaliser le projet néo-conservateur de Grand moyen-Orient, constitué de mini-Etats mono-ethnico-confessionnels, afin de dominer la région et afin de garantir la sécurité de l’Etat d’Israël en justifiant ainsi son caractèe mono-ethnique et mono-confessionnel. Etat avec lequel la Syrie, défenseur des droits des Palestiniens, n’a toujours pas signé de traité de paix depuis la guerre de 1973.

De l’engagement de la France dans la situation en Syrie découle logiquement les autres dossiers évoqués par Fabius, qu’il découpe cependant en sujet distincts pour en exonérer les responsabilités de son ministère et celles de ses partenaires occidentaux, à commencer par le commanditaire américain. L’Etat islamique, une création pour une large part américaine et qui ne peut être combattu que dans une alliance avec la Syrie d’Assad, et les migrants, en majorité syriens, qui fuient la terreur de l’EI. Mais aussi et peut-être surtout les bombardements de la coalition, dont l’on peut se demander si la fonction n’est pas d’accélérer, en complémentarité avec l’EI mollement combattu, la destruction de la Syrie, et achever celle de l’Irak, afin de les redécouper en entités mono-ethnico-confessionnelles dans le cadre du projet néoconservateur de Nouveau Grand Moyen-Orient. Provoquant ainsi, comme en Afrique du Nord avec la destruction de l’Etat lybien, des flux migratoires accélérant le processus de destruction des Etats et des nations ouest-européennes pour mieux les formater au projet mondialiste.

Mais c’est sur le dossier ukrainien, qui a succédé au dossier syrien dans le cadre de l’affrontement des Etats-Unis avec la Russie, qu’apparaît en creux le sujet sur lequel le discours manifeste de Fabius  fait silence : la relation à la Russie, déterminante pour l’avenir de l’Ouest du continent, dont l’alternative est de poursuivre sa récession sous une domination américaine qui l’affaiblit sciemment ou bien de retrouver la voie de la croissance et du développement dans une coopération positive avec l’Est du continent. Attribuant au couple franco-allemand le mérite des accords de Minsk 2 – une initiative du président russe Vladimir Poutine – il prétend que la mise en oeuvre de la partie politique des accords et “le retour au plein contrôle par les Ukrainiens de la fontière” permettrait “enfin la levée souhaitable des sanctions”. Là aussi mensonges et irréalisme sont la marque du crépuscule fabiusien : il a lui-même participé au coup d’Etat de Kiev de février 2014 (4), coordonné par l’ambassade américaine, qui a mis en place un régime où les néo-nazis ont une place déterminante. Le retour au contrôle des frontières par Kiev ne peut signifier que le parachèvement du génocide de la population du Donbass en cours, si un accord politique préalable de pleine reconnaissance de l’autonomie du Donbass dans le cadre d’une fédéralisation n’est pas inscrit dans une réforme constitutionnelle. Et cela exige au préalable le retrait des armes lourdes toujours pas réalisé par les forces de Kiev, qui continuent à bombarder les civils et les infrastructures, ainsi que des négociations directes entre les représentants élus des Républiques populaires et le régime de Kiev qui s’y refuse, en violation de ce qui a été décidé à Minsk 2. C’est justifier enfin à demi-mot les sanctions imposées par les Etats-Unis, qui affaiblissent les économies d’un continent européen à nouveau divisé comme au temps de la guerre froide, selon la stratégie séculaire anglo-américaine de division du continent pour mieux régner sur le monde.

Le thème tacite de la relation à la Russie avait cependant déjà été abordé dans son discours parmi les succès que Fabius attribue à son ministère, celui la crise grecque, en collaboration avec celle qu’il nomme de façon absolue “la Chancelière”, où le gouvernement français, “conscient des risques considérables non seulement économiques et financiers mais d’abord géopolitiques qu’aurait représenté ce qu’on appelle un Grexit, (a fait) partager cette analyse à nos partenaires”. Ces “risques géopolitiques”, c’est évidemment le basculement de l’Etat dominant des Balkans, une pièce importante du dispositif de l’OTAN en Europe occidentale, dans la sphère d’influence de la Russie, qui ne peut-être que bénéfique à la Grèce, pays orthodoxe, avec notamment le hub gazier projeté à la frontière helléno-turque dans le cadre du projet alternatif du Turkish stream, réponse stratégique de la Russie à l’offensive américaine en Ukraine. L’action du ministère Fabius n’a visé là aussi qu’à défendre les intérêts américains. En proposant “les voies nécessaires à la consolidation de l’euro”, il a contribué à maintenir le peuple grec dans la crise en violation des règles démocratiques pour lui imposer une sujétion quasi-coloniale, crise qui guette l’ensemble de l’Europe du sud et notamment la France, comme nous en ont avertis l’ancien ministre grec des Finances Varoufakis et le prix Nobel d’économie Stiglitz.

Mais c’est lorsqu’il passe aux perspectives d’action et aux moyens mis en oeuvre par son ministère que le programme néoconservateur défendu par Fabius paraît le plus clairement. Alors que le dérèglement climatique – dont la solution constituerait un “turning point” diplomatique qu’il espère obtenir dans le cadre de la COP 21 organisée à Paris en décembre, point d’acmé de son ministère avant son départ – lui paraît curieusement conditionner tous les autres problèmes et constituer le “plus grand facteur de déclenchement dans le futur de la guerre ou de la paix”, avec la sécheresse, les famines, les inondations et le déplacement de centaines de millions de réfugiés dont les flux actuels ne sont que les prémisses, il persiste et signe dans l’évocation d’un monde toujours davantage déstructuré par l’affrontement de l’Occident avec le projet d’intégration eurasiatique mis en oeuvre par la Russie et la coopération des BRICS. En écho à la néo-conservatrice Clinton qui, à propos de ce projet d’intégration, déclarait : “cela ne portera pas le nom d’URSS, cela portera le nom d’Union douanière, d’Union économique eurasiatique etc., mais ne nous y trompons pas, nous en connaissons les buts et nous essayons de trouver le meilleur moyen de le ralentir ou de l’empêcher” (5), il propose de “bâtir de nouvelles structures stratégiques (…) avec des pays émergents, je veux penser, aussi audacieux que cela paraisse à l’Inde, au Brésil, à l’Afrique du Sud, au Nigéria, et nous devons veiller à ne pas nous laisser déborder par des formats concurrents mais dont nous serions absents”. Bref, est ici formulé un très net refus du monde multipolaire proposé par les puissances émergées, et notamment la Russie et la Chine, que la “quasi-bipolarisation”, telle que la nomme Poutine, imposée par la politique de tension et d’affrontement occidentales, poussent à se rapprocher toujours davantage.
C’est le moment où le projet néoconservateur élaboré par Fabius prend toute sa cohérence avec l’articulation du projet fédéral européen et du Traité de libre-échange transatlantique, dans un monde marqué par une compétition sans cesse accrue – qui rend d’ailleurs bien vaine cette COP 21 dont il s’énorgueillit à l’avance – : “la compétition concernera tous les secteurs, le commerce, les investissements, les technologies et aussi la formation des normes juridiques, les modèles de société et même disent certains les valeurs”. Les normes juridiques sont en effet au coeur du Traité transatlantique, qui doit adopter celles qui, via des tribunaux d’arbitrages privés, permettraient aux compagnies américaines d’imposer leurs intérêts et leurs lois aux Etats qui s’en trouveraient ainsi vidés de leurs prérogatives. C’est ce que Fabius nous annonce en toute impunité, comme si cela était déjà entériné par des négociations restées ultra-secrètes et sans contrôle possible de la part des élus : “L’aire post-westphalienne (6) dans laquelle nous nous situons se prolongera avec une remise en cause du pouvoir des Etats par différents acteurs non-étatiques, lesquels pèseront de plus en plus sur la scène internationale”. Et il faut aller vite pour imposer cette destructuration et ces normes à l’espace qui, lui, reste westphalien, quitte à plonger le monde dans ce chaos cher aux néo-conservateurs car “parmi ces acteurs non-étatiques il y aura d’un côté, positif, les entreprises, les ONG, les territoires, mais de l’autre les groupes armés et les trafiquants”. Voilà le monde tel que le voit Fabius, un monde dont les entités ne seront plus que des “territoires”, disparus les Etats dont la fonction était de les structurer, de les gérer et de les protéger, un monde régi par la compétition et la violence. Un monde qui n’aura donc pas la possibilité de résister à ce que cache le concept fabiusien de “monde plus imprévisible, à la fois dépolarisé et d’une certaine façon plus éclaté”, celui de la domination unipolaire universelle et millénaire de l’Amérique, résolument opposée par tous les moyens d’une guerre hybride multidimensionnelle au monde multipolaire et westphalien proposé par la Russie et les BRICS.
Et c’est dans ce contexte que Fabius prétend conserver une “indépendance qui est la marque de fabrique de notre politique étrangère et la clé de notre influence internationale”, alors qu’il aura systématiquement contribué, après Juppé et Kouchner, à la mettre au service du projet néo-conservateur américain. Il est plus dans le vrai lorsqu’il appelle à “travailler au renforcement du levier européen, ce qui impliquera que notre diplomatie agisse de plus en plus en réseau avec les autres dans toutes les zones géographiques et dans toutes les enceintes”. On en a vu les résultats dans les dossiers évoqués plus hauts, et notamment la catastrophe ukrainienne, dans laquelle “le réseau européen”, manipulé par les épigones atlantistes de la République des Deux Nations (7), porte une très lourde responsabilité. Et, signe de l’accélération de la confrontation en cours pour la domination universelle, Fabius propose pour finir une série de gadgets qui lui tiennent lieu de politique étrangère : une “task-force”  d’une centaine d’agents qui “pourra se projeter en 48h sur toutes les crises et sur les grands enjeux qui le nécessiteront”, et des conseillers diplomatiques qui “feront le lien entre les nouvelles régions françaises et l’ensemble de notre réseau diplomatique”. En clair : les nouvelles régions sont appelées à remplacer l’Etat français, au sein d’une Europe fédérale constituée d’entités jouissant d’une autonomie relative – la Corse, l’Ecosse, la Catalogne, la Bretagne, la Galicie etc. constituant une sorte de Grande Allemagne fédérale – mieux gérées par un centre qui ne trouvera plus d’Etat digne de ce nom en travers de son chemin.

Cette doctrine diplomatique confirme la politique mise en oeuvre par les Kouchner et autres Juppé. Et que Fabius soit remplacé par une Guigou ou un Védrine n’y changera rien. Ce dernier, qui s’y prépare depuis le début du mandat Hollande, avait fait preuve d’un certain réalisme théorique dans un ouvrage paru en 2007 (8), prenant nettement position contre l’idée d’un gouvernement mondial, “recélant un potentiel totalitaire évident”, sans toutefois aller jusqu’à prôner la nécessité d’un monde multipolaire, dont il soulignait l’émergence, car, s’interrogeait-il alors, “ne (serait)-ce pas faire preuve d’agressivité à l’égard des Américains qui détestent ce concept ?” N’oublions cependant pas sa responsabilité revendiquée, avec celle de l’anglais Cook, dans la décision des bombardements de la Serbie et du Kosovo par l’OTAN en 1999, au terme des pseudo-négociations de Rambouillet, sans mandat de l’ONU (9). Ni l’appui qu’il a donné à l’intervention occidentale, et notamment française, en Lybie, outrepassant les limites du mandat de l’ONU et conduisant à la situation de déstabilisation et d’extension du terrorisme dans la région, provoquant une grande part des flux actuels de réfugiés/migrants.
Face à cela, une réelle alternative réside dans la possible élection à la présidence française de 2017 de la candidate du Front national Marine Le Pen, en tête dans les sondages dès le premier tour. Ce serait alors un véritable bouleversement géopolitique sur le continent européen, autrement plus systémique que le Grexit qui finalement n’a pas eu lieu. Car non seulement le Front national propose clairement une sortie de l’euro et une refonte de l’Union européenne en une Union des nations européennes souveraines, mais il propose également la fin des sanctions et la mise en oeuvre d’une véritable politique de coopération avec la Russie. Cette éventualité, bouleversant les lignes de force dans la sphère occidentale, provoque d’ailleurs déjà un certain nombre de manoeuvres et tractations en coulisse.
Pour ce qui est de la France, pour avoir seulement évoqué la possibilité d’une alliance de l’ensemble des souverainistes avec le Front national, si, et seulement si, celui-ci parachevait “un cheminement compliqué, et seulement en partie réalisé, qui a conduit d’une formation clairement d’extrême droite vers un grand parti populiste” (10), Sapir est mis en cause par le Front de gauche, qui reste figé sur les positions ultra-sectaires ayant conduit à son échec de 2012 et à sa stagnation groupusculaire. Un Front de gauche qui entretient un flou artistique quant à sa position sur l’euro, et dont le souverainisme est pour le moins suspect en raison de son internationalisme fondateur, qui le rapproche en fait des fédéralistes mondialistes. Un autre dirigeant de petite formation, Dupont-Aignan, a conservé de bonnes relations dans les milieux souverainistes des Républicains. Cet ex-gendre idéal, pro-américain et soutenant la thèse d’une intervention russe en Ukraine, semble cependant vouloir nouer une idylle avec la Russie, à coups de voyages et de tribunes dénonçant la non-livraison des Mistrals. L’ancien ministre Chevènement – qui lui aussi a ses entrées en Russie, en dépit d’un candide attachement au mythe napoléonien – éternel promoteur de programmes idéaux jamais réalisés, a décidé d’enfin jeter sa gourme en cette toute-fin de carrière et a proposé le 26 septembre une rencontre “entre républicains des deux rives”. Sur le thème “Europe et souverainté”, il se promettait de réunir l’ancien ministre Montebourg, hôte récent de son ex-collègue Varoufakis, Mélanchon et Dupont-Aignan, excluant cependant de “supprimer le cordon sanitaire qui écarte les responsables du FN de l’espace politique républicain”. Las, l’irascible Mélanchon, cultivant son image de Jaurès de tréteaux de foire, a juré ses grands dieux qu’on ne l’y prendrait pas (11), ce qui suffit à Chevènement, peu avare lui aussi d’exclusives, pour reporter la réunion (12). L’on se demande cependant quel est le but de cette tentative de regroupement “entre républicains des deux rives” : s’agit-il, dans ces temps de crise structurelle profonde, de mettre à plat les problèmes et les solutions proposées par chacun,  ou de peser sur une frange encore indécise de l’électorat du second tour, sauvant ainsi la mise du candidat fédéraliste, qu’il soit du PS ou du LR, pour monnayer un siège ou deux ? A moins que ce ne soit pour faire valoir les 4 ou 5% que ce petit monde parviendrait à réunir au premier tour, afin de les monnayer dans un futur gouvernement qui oeuvrera, lui, à rétablir la souveraineté de la France.
Car les faits sont têtus et la place des uns et des autres dans les sondages, comme dans les résultats obtenus lors des précédents scrutins, devraient les inciter à plus de réalisme et à se mettre réellement autour d’une table, sans exclusive, pour entreprendre une véritable discussion sur leurs buts, le modèle de société qu’ils proposent, et les moyens qu’ils envisagent pour y parvenir.

Frédéric Saillot, le 2 septembre 2015.

(1) Voir la vidéo sur le site d’Eurasie Express (www.eurasiexpress.fr) dans la rubrique “Vidéos” de la page d’accueil.
(2) Club de Valdaï, Sotchi, novembre 2014.
(3) http://www.lepoint.fr/monde/laurent-fabius-homme-de-fer-contre-l-iran-01-07-2015-1941423_24.php#xtor=CS2-282
(4) Voir mon article dans B.I. n°197 d’avril 2014.
(5)http://armenianow.com/commentary/analysis/41807/usa_against_ussr_clinton_armenia_relations_russia
(6) Au 17ème siècle, les traités de Westphalie instaurent la paix de Westphalie et le système « westphalien » qui en découle a déterminé les relations internationales jusqu’à présent : l’équilibre des puissances, l’inviolabilité de la souveraineté nationale et le principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui. Ce système est à l’heure actuelle remis en cause par la politique néo-conservatrice américaine, sous prétexte d’interventions humanitaires et de lutte contre le terrorisme.
(7) République nobiliaire fédérant la Pologne et la Lituanie de la fin du 16ème siècle aux partitions de la fin du 18ème siècle, menant une politique de conquête à l’Est jusqu’à la rébellion cosaque et tatare de la fin du 17ème siècle.
(8) Continuer l’histoire, en collaboration avec Adrien Abécassis et Mohamed Bouabdallah, Fayard, 2007.
(9) Voir mon livre, Racak, L’Harmattan, 2010
(10)  http://russeurope.hypotheses.org/3875
(11) http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/09/01/lettre-a-jean-pierre-chevenement/
(12)  http://m.chevenement.fr/Lettre-a-Jean-Luc-Melenchon_a1748.html