Armes chimiques en Syrie : les mensonges du président Hollande et de ses complices

Le jour où Emmanuel Macron, Brutus high-tech, donne le coup de grâce au président Hollande, celui-ci tente de n’en rien laisser paraître en commençant son discours d’ouverture de la semaine des ambassadeurs sur ce ton de collégien facétieux qui le rend si satisfait de lui-même (1). L’invraisemblable situation dans laquelle se trouve la France, gouvernée par un individu que 90% des Français ne veulent plus jamais revoir – sort qu’il partage avec son prédécesseur – est des plus alarmante : immédiatement après des attentats d’une incroyable sauvagerie, les islamistes lancent l’offensive du bronzage-baignade tout habillée obligatoire pour les femmes, accoutrement régressif et malsain que l’on n’avait jamais vu jusque-là sur des plages françaises. Offensive sur un plan symbolique qui a une triple fonction : elle prend au piège un système de lois dont s’est doté un Etat démocratique, alors que la menace de subversion islamiste n’existait pas, elle relaie l’offensive “de terrain” réalisée par les attentats afin d’intensifier la stratégie de tension, et elle fait écran sur l’horreur des crimes du totalitarisme islamiste en retournant la victimisation sur une communauté musulmane soi disant objet de discrimination. Cela avec l’appui idéologique des collaborationnistes de la presse étrangère et ceux de la nomenclatura politico-judiciaro-médiatique française, qui saisit l’occasion pour en rester là de la nécessaire enquête sur le déroulé et l’arrière-plan de ces attentats.

Ce 30 août donc, devant les ambassadeurs, croyant pouvoir se redonner une légitimité dans le domaine réservé au chef de l’Etat, où il a été crédité d’une certaine réussite avec l’opération Serval au Mali en janvier 2013, ne voilà-t-il pas que Hollande remet ça avec le serpent de mer des armes chimiques en Syrie “utilisées par le régime de Damas contre sa propre population”. “Après 2013”, précise-t-il, “alors même qu’en 2013 il y a déjà eu violation et utilisation des armes chimiques” martèle-t-il après un temps de silence. Pour faire bonne mesure, il concède que “Daesh peut également utiliser des armes chimiques”, mais “la preuve est administrée”, continue-t-il à marteler, “le régime utilise des armes interdites pour bombarder sa propre population”, utilisant un “élément de langage” tellement usé au terme de ces quatre années de guerre, qu’il ne lui est plus nécessaire d’apporter le moindre début preuve. Si bien que, ces crimes ne pouvant rester impunis, “la France travaille à l’adoption d’une résolution du conseil de sécurité. Jean-Marc Ayrault en a pris l’initiative pour condamner ces actes abominables, prévoir des sanctions contre les auteurs”, annonce-t-il benoîtement, n’hésitant pas à mentir éhontément en direct, devant l’ensemble du corps diplomatique français, et à faire preuve de rodomontade.
En effet, travestissant le rôle de la France en Syrie, c’est à dire celui dicté par sa politique, il soutient qu’elle aurait été pacifique et il ose affirmer que “ce chemin vers la paix existe, c’est celui que défend la France depuis la réunion de Genève de juin 2012 et qui a été confirmée d’ailleurs par une résolution 2254 du Conseil de Sécurité en décembre dernier”. Oubliant qu’en août 2013, il était resté seul en rase campagne à demander vainement une intervention occidentale en Syrie, sous prétexte de l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne dans le quartier de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, Cameron et surtout Obama, qui en avait pourtant fait une ligne rouge, renonçant l’un après l’autre à réaliser cette opération, sans doute sur la base d’informations concernant l’utilisation en question. Il oublie encore que s’il y a eu une résolution de l’ONU apportant une possibilité de solution du conflit en Syrie, disposant notamment que c’était au peuple syrien lui-même de choisir le règlement politique de la future Syrie, dont l’intégrité territoriale est garantie et excluant les groupes terroristes Etat islamique et Al Nosra, cette résolution n’a été rendue possible que par l’intervention russe qui a mis les Occidentaux, complaisants envers Al Nosra tout comme envers l’Etat islamique, au pied du mur. Si bien que lorsque Hollande avance que “Le régime et ses soutiens croient toujours à une solution militaire alors que l’issue est politique, et c’est une nouvelle fois ce que je dirais au Président Poutine en marge du G20 et, si rien n’est arrivé d’ici là, à Paris lorsque je le recevrai en octobre prochain”, on se demande s’il mesure bien ses propos.

Qu’en est-il au juste ? Au G20 qui s’est tenu en Chine à Hangzhou les 4 et 5 septembre, dans la noria de rencontres bilatérales, il y a bien eu une rencontre entre Poutine et Hollande, mais, alors que ce dernier “a appelé Vladimir Poutine à trouver ensemble une issue politique au conflit en Syrie”, le président russe lui fait remarquer “qu’après de longues discussions au sujet de grands dossiers économiques internationaux, on pouvait maintenant passer à des questions plus modestes concernant la Russie et la France” (2). Quel camouflet pour le représentant d’un membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, encore 5ème puissance mondiale ! Comment en est-on arrivé là ?
Rappelons que selon The Independent du 23 août, le représentant de la Syrie à l’ONU, Bachar al Jaafari, a accusé la France d’avoir orchestré l’attaque chimique du quartier de la Ghouta afin de l’imputer à Damas et de déclencher ainsi une intervention occidentale (3). Le représentant de la France traite ces accusations d’absurdité et la parade ne tarde à venir : un rapport de l’ONU publié quelques jours après conclut que “le régime de Damas a répandu du gaz de chlore, à l’aide de barils explosifs lâchés depuis des hélicoptères, sur deux localités: Talmenes, en avril 2014, et Sarmin, en mars 2015, tandis que le groupe djihadiste État islamique est quant à lui accusé d’avoir utilisé du gaz moutarde au mois d’août 2015 à Marea” (4). Car si Hollande précise dans son discours aux ambassadeurs que les attaques chimiques imputées à Damas ont lieu “après 2013”, c’est qu’après l’affaire de la Ghouta, Moscou avait obtenu l’accord de Damas pour la destruction du stock d’armes chimiques syrien, trouvant une issue pacifique à la crise que Hollande voulait à tout prix utiliser pour déclencher une opération militaire. Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgu a d’ailleurs récemment rappelé que cet accord avait évité à la Syrie une pluie de 624 missiles de croisière (5). Quant à l’utilisation d’armes chimiques par Damas après 2013, elle mettrait en cause non seulement la Syrie mais également la Russie, remettant en cause l’accord trouvé alors entre Moscou et Washington.
Mais revenons à ce qu’Hollande, s’engouffrant dans la brèche, s’empresse d’ajouter : “alors même qu’en 2013 il y a déjà eu violation et utilisation des armes chimiques”. C’est un mensonge. Cette imputation repose sur deux rapports : une synthèse rédigée par les services américains et une soi disant “Synthèse nationale déclassifiée”, publiée le 2 septembre 2013 sur le site du premier ministre Ayrault. Le premier a été démenti par d’anciens responsables de la CIA, se référant à des sources au sein de l’Agence, dans un Memorandum du VIPS (Veteran Intelligence Professionals for Sanity) du 6 septembre 2013.
C’est probablement la raison pour laquelle, alors qu’il avait prévenu que l’utilisation d’armes chimiques par Damas constituait une “ligne rouge”, Obama, après la décision du parlement britannique, avait fait machine arrière et accepté la solution proposée par Moscou de destruction du stock d’armes chimique syrien. Mais Hollande lui n’en démordait pas, se trouvant ridiculement isolé. Quelle est la raison de cette opiniâtreté, allant jusqu’à couvrir le rapport d’un certain Sacha Mandel, un communiquant du ministre de la Défense Le Drian, faussement présenté comme émanant de la DGSE, alors qu’il s’agit d’une copie du rapport américain éventé, brandi par Ayrault comme une preuve (6) ?
C’est que la France, depuis le début de la crise syrienne, est en pointe dans l’intervention internationale contre la Syrie et son gouvernement légitime, aux côtés des Etats-Unis, de l’Angleterre, de leurs alliés du golfe et de la Turquie, avec lesquels elle a dès le début financé, armé, entraîné une opposition ultra minoritaire instrumentalisée par les Frères musulmans, fondamentalistes islamistes, zélateurs de la “guerre sainte”, et ennemis historiques du régime laïque baasiste, auxquels se sont joints des terroristes islamistes venus du monde entier, et aussi de France, répondant ainsi à l’appel aux armes contre la Syrie d’Assad proféré par Hollande et son gouvernement. Et avant lui par les Sarkozy et autres Juppé, ce dernier, grand stratège, voulant d’emblée plaquer le scénario lybien sur la Syrie  (7). En juin 2015, le journaliste Xavier Panon publie Dans les coulisses de la diplomatie française, où il révèle que dès le début de son quinquennat, Hollande a fait livrer en secret des armes létales à la rébellion syrienne par la DGSE, en violation de l’embargo décidé par l’Union européenne en 2011, rapportant les aveux du président français lui-même (8). C’est le moment où, en décembre 2012, Fabius déclare qu'”Al Nosra fait du bon boulot en Syrie”, ce qui ne laisse aucun doute sur la destination de ces armes, sachant qu’al Nosra est une branche d’al Qaïda en Syrie.
En septembre 2015, Jean-Loup Izambert publie quant à lui le tome 1 de L’Etat français complice de groupes criminels, dans lequel il montre comment, “après la déstabilisation des pays du Maghreb et de l’Afrique du Nord avec la guerre contre la Libye, les dirigeants étasuniens, anglais et français portent une lourde responsabilité dans la destruction de la République arabe syrienne. (…) Non contents de soutenir politiquement et financièrement les structures d’une “opposition” fantoche, ils vont armer les groupes de criminels recrutés par les Frères musulmans”. Et il cite “une source au sein de l’appareil d’Etat français”, selon laquelle “François Hollande a décidé mi-décembre (2012) de livrer des armes à l’Armée syrienne libre, à des groupes sélectionnés par les services de renseignement” (9). Groupes que sont probablement allés grossir un certain nombre de terroristes venus de France.

La vidéo d'”Un Algérien diffusant cette information aux Français” a été postée sur le site d’Alain Soral au lendemain de l’attentat de Nice, dans laquelle cet informateur explique comment l’opinion publique française a été abusée au sujet de la fameuse Armée syrienne libre (10). Il montre qu’elle était composée de groupes criminels, qui ont inauguré les meurtres d’une invraisemblable sauvagerie aussi bien contre les militaires de l’Armée syrienne régulière que contre les civils, que ses vidéos grand spectacle ont attribué par la suite au seul Etat islamique. Il en veut pour preuve le bras droit d’Abdul Razzak Tlass, ancien lieutenant de l’armée régulière syrienne et chef de la brigade al Farouk, du nom de l’ancien cadre d’al Qaïda Omar al Farouk mort en 2006. Ce bras droit, qu’il montre en compagnie de Tlass sur plusieurs prises de vue, Abou Sakkar, n’est ni plus ni moins que le cannibale qui a dépecé un soldat syrien pour lui extraire le coeur et le manger dans une vidéo diffusée sur le net, entre autres exactions. La brigade al Farouk est constitutive de l’ASL et cet Abdul Razzak Tlass aurait obtenu l’asile politique en France au mois de juillet dernier. Observons qu’Abdul Razzak s’avère être le cousin du général Manaf Tlass. Présenté comme un ami d’enfance de Bachar el Assad, celui-ci est interviewé par Ulysse Gosset sur BFM en septembre 2012 alors qu’il vient d’être exfiltré de Syrie par les services français et grâce à “un mouvement constitué de groupes très homogènes” entre Damas et la France (11). Ayant fait défection dès le mois de mars, tout en restant à son poste, il a été en contact dès le début “avec les révolutionnaires, avec les rebelles”, et Paris semble alors le considérer comme une pièce essentielle dans le renversement d’Assad, au moment où Hollande décide de livrer des armes à des groupes terroristes.
L’informateur algérien, juste après l’attentat de Nice, met d’ailleurs les Français en garde sur ce franchissement de la ligne rouge de la barbarie perpétré en Syrie avec l’aide du gouvernement français, et qui se retourne maintenant contre la population française, via les réseaux qui se sont constitués, qui se sont aguerris en allant combattre sur place, et dont le procureur François Molins annonce le retour après la défaite programmée de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, qui “renforce le risque d’attentats” en France (12). Pour revenir aux armes chimiques, l’expert russe Vladimir Anokhine s’étonne du manque d’empressement des Occidentaux à enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques par l’Etat islamique, alors qu’ils ne manquent pas une occasion de l’imputer “au régime”, et de leur acharnement à vouloir faire tomber Assad, ce qui instaurerait la chaos en Syrie comme en Libye. Et il prévient : “l’utilisation d’armes chimiques par les terroristes en Syrie n’est qu’un entraînement (…), ils vont tomber par centaines sur le territoire européen et chacun d’entre eux pourra apporter au moins un élément d’arme chimique”.
Et il pourrait y avoir là aussi un tragique retour de boomerang : le journaliste belge Pierre Piccinin, détenu par l’ASL… et la brigade al Farouk entre avril et septembre 2013 à Bal al Hawa, ville frontalière à mi-chemin entre Antakya et Alep, cette zone “libérée” où la France a peut-être financé l’instauration de la loi islamique dès septembre 2012 (7), et où la brigade al Farouk a dû faire mouvement après avoir été délogée de son fief de Baba Amr, un quartier de Homs, par l’Armée syrienne en mars 2012. Au mois d’août, Piccinin y surprend une conversation au cours de laquelle un terroriste déclare que l’attaque chimique de la Ghouta est le fait de la brigade al Farouk (13).
L’on se demande, dans ces conditions, ce qui pousse Ayrault, clôturant la semaine des ambassadeurs le 3 septembre, à demander, suite à la publication du rapport des Nations Unies sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, “une condamnation de ces crimes dans le cadre d’une d’une résolution sous chapitre VII plaçant sous sanctions leurs auteurs” (14). Car le chapitre VII concerne les mesures à prendre par le Conseil de sécurité lorsqu’il “constate l’existence d’une menace pour la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression”.

L’on se demande également si Hollande est le mieux placé pour parler de “la démocratie face au terrorisme” devant Terra Nova et la fondation Jean-Jaurès, deux think tank de la gauche libérale et bien-pensante à la salle Wagram le 8 septembre. Qu’il ait en fait destiné ce discours à l’annonce de sa candidature à sa réélection n’étonnera pas : comme il en a donné toutes les preuves au cours de son quinquennat, c’est sa personne et sa carrière politique qui lui importe au premier chef, nullement le destin des Français ou celui du pays. Il se positionne en effet pour ces primaires du meilleur candidat de l’oligarchie que constituera le premier tour des élections présidentielles, dans lequel il pense pouvoir se qualifier face à Macron et à Sarkozy, qu’il privilégie plutôt que Juppé, de façon à affronter Marine Le Pen au second tour, où il espère rééditer pour son compte l’opération régionales 2015 ou Chirac 2012. Retenons simplement de ce discours qu’il y fait preuve d’une affligeante méconnaissance de l’histoire : ce ne sont pas les démocraties qui “gagnent toujours les guerres”, le nazisme a été vaincu en grande partie par l’effort de guerre de l’URSS qui n’était pas une démocratie ; le terrorisme “a commencé en Afghanistan il y a plus de trente ans, quand un régime manipulé de l’étranger a sucité contre lui une rébellion d’inspiration religieuse” prétend-il, sans l’action de la CIA bien sûr ; “considérer que puisque nous sommes en guerre il faudrait suspendre l’Etat de droit aussi longtemps que la menace perdurera. Et pourtant l’histoire – et elle est bien connue – et l’expérience nous enseignent que face à des périls bien plus graves et notamment au XXème siècle, c’est quand la République a tenu bon qu’elle s’est élevée, et c’est quand elle a cédé qu’elle s’est perdue” s’imagine-t-il, mais que pouvait la IIIème République, qui a d’ailleurs sombré dans la collaboration, contre les panzerdivisions de l’armée de Hitler en juin 40 ?  Et si les pleins pouvoir n’avaient pas été donnés à de Gaulle en 1958, comment aurait été réglée la question algérienne et où en serions-nous ? Cette méconnaissance de l’histoire, à vrai dire un révisionnisme, est jointe à une méconnaissance de la réalité de la France : que l’on compare l'”idée” à laquelle Hollande, “réaliste” au petit pied de la querelle des universaux, la réduit, avec cette “certaine idée de la France” qu’évoque de Gaulle en préambule à ses Mémoires de guerre. Mais aussi à un méconnaissance du problème posé par l’islamisme. Car en prétendant que “c’est aux Français de confession musulmane de prendre aussi leurs responsabilités de citoyens, de faire reculer l’islam radical et l’obscurantisme”, il donne toute la mesure de son incompétence en tant que chef de l’Etat. C’est en effet aussi aux Français de confession musulmane de le faire, mais ils ne le pourront que dans le cadre et sous le contrôle averti d’un Etat fort, qui saura les protéger et leur apporter l’appui nécessaire, car ils seront les premiers visés. Pour cela il faudra que le futur chef de l’Etat et les futurs responsables soient surtout dignes de la confiance de leurs concitoyens, et que l’on puisse se fier à leur parole.
Pour finir citons le communiqué du ministre Ayrault saluant l’accord du 10 septembre entre les USA et la Russie, qui seraient enfin parvenus à départager les positions sur le terrain des groupes de l’opposition modérée avec celles des groupes terroristes Etat islamique et Al Nosra, reconverti en Fatah al Cham pour continuer à bénéficier de l’aide occidentalo-turco-golfique, permettant d’envisager un cessez-le-feu. Il conclut par ces mots : “La France poursuit les consultations au Conseil de sécurité afin que l’utilisation intolérable d’armes chimiques par le régime syrien et par Daech, confirmée par le rapport du JIM,  soit condamnée et sanctionnée”.
Oui, que soient condamnés et sanctionnés tous les coupables de l’utilisation des armes chimiques, et tous les responsables de quatre années de crimes atroces en Syrie, qui maintenant s’exportent en Occident.

Frédéric Saillot, le 10 septembre 2016

(1) http://www.elysee.fr/discours-du-pr-sident-l-occasion-de-la-semaine-des-ambassadeurs/view
(2) https://fr.sputniknews.com/france/201609051027610127-hollande-poutine-rencontre-chine/
(3) http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-makes-absurd-claim-french-government-sarin-nerve-gas-ghouta-chemical-attack-2013-a7205701.html
(4) http://www.lefigaro.fr/international/2016/08/25/01003-20160825ARTFIG00122-l-onu-accuse-l-ei-et-le-regime-syrien-d-utiliser-des-armes-chimiques.php
(5) https://fr.sputniknews.com/international/201608151027294991-russie-frappe-otan-syrie/
(6) Voir mon article : “Crise syrienne, la note falsifiée du gouvernement français”, B. I. n° 192 de novembre 2013, disponible sur le site d’Eurasie Express : http://www.eurasiexpress.fr/crise-syrienne-la-note-falsifiee-du-gouvernement-francais/
(7) Voir mon article dans B. I. n° 181 de novembre 2012 : “Syrie, les incohérences de la diplomatie française”, disponible sue le site d’Eurasie Express : http://www.eurasiexpress.fr/syrie-les-incoherences-de-la-diplomatie-francaise/
(8) https://www.youtube.com/watch?v=KAv3GDhr-8M&app=desktop
(9) Ed. ISEdition, pp. 276 – 277
(10) http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-terroriste-syrien-Abdul-Razzak-Tlass-a-t-il-obtenu-l-asile-politique-en-France-40501.html
(11) https://www.youtube.com/watch?v=OEo9nZ0Rco8&app=desktop
(12) Le Monde du 2 septembre
(13) https://www.youtube.com/watch?v=hGz8v_us1bw&app=desktop
(14) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministre-les-secretaires-d-etat/jean-marc-ayrault/discours/article/semaine-des-ambassadeurs-discours-de-cloture-de-jean-marc-ayrault-02-09-16